Autour d'un jeu de ricochet revisité, l'exposition aborde la notion de territoire et de traversée par l'exploration d'un matériau, d'un savoir-faire et de la collection d’œuvres de Greenhouse. L'installation invite le spectateur à jouer ou à regarder, écouter, toucher des fragments de lieux et de paysages recomposés en sculptures de poche ou objets d'intérieur. Une petite enclave africaine émerge de l'installation comme un balise. On y découvre une série inédite des Tapis Nature de l'artiste Piero Gilardi.
crédits photos : Blaise Adilon
Ce travail propose de répondre à l’appel lancé par la biennale à travers la création d’un mobilier de jeu et de son glissement en promenade dans l’espace d’exposition .
« Meuble » pourrait qualifié autant l’objet que la nature du terrain sur lequel cette exposition prend place : un terrain malléable, bord de rivage qui se travaille, imprime une forme, en forme une autre. Le jeu du ricochet est un jeu de rivage, celui du glissement et du rebond par définition. le temps d’un trajet il trouble la perception d’une surface, rend l’eau méconnaissable. Il est ici prétexte à inventer un jeu où l’ouvrage, référent classique au mobilier de style, se projette in-situ en dessin dans l’espace. Du volume au plan, de l’arête au trait, du pan à la surface peinte, l’installation propose de naviguer parmi des jeux d’assemblages et de matériaux où les modes de représentations s’inversent, s’extrudent, se complètent.